L'affaire Klapahouk (retour au sommaire)
Patrick Dormir , je pense à ma mère , je parle , je parle pas , je réveille mes , dorme pas , je ma mère lhôpital non , je parle pas.
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La grêve à lhôpital psychiatrique. Un conflit entre la camisole de force et le respect du aux malades mentaux. Lhôpital psychiatrique de Saint-Dizier, on ne sen soucie guère, parmi le public. Institution vénérable qui soigne des malades, asile bienvenu où on enferme ceux qui sont considérés comme dangereux... Or, depuis quelques jours de profonds remous se produisent au service C, celui du secteur de Saint-Dizier. Nous en avons fait état dans notre édition de Haute-Marne dimanche, hier. Le 4 octobre dernier, deux surveillants administratifs sont démis de leurs fonctions par le médecin-chef du service, le docteur Klapahouk, à la suite dun différend. Le conflit, qui couvait depuis longtemps, éclate à cette occasion. Le personnel soignant du service C se met en grève illimitée pour que les deux surveillants soient réintégrés dans leurs fonctions et que le Dr Klapahouk quitte létablissement. Une tentative de conciliation échoue entre temps. A lexception de quelque huit infirmiers, le personnel publiait une motion datée du neuf octobre, avec lexposé des griefs à lencontre du médecin-chef : transformation, voire suppression des traitements, réprimandes du personnel, mixité des malades.
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Dossier de presse Dans le Monde du 15-11-1973, Francis Cornu présente sous le titre Des infirmiers qui ne croient pas à la psychiatrie, une synthèse du conflit qui opposa le médecin-chef au personnel de son service. Nous ne reproduisons pas cet article et préférons restituer lintégralité des articles de presse locaux qui introduisent mieux, dans leur succession insistante, au vécu du conflit marqué par ses inquiétudes et ses non-dits.
Reprendre la lecture d'André Breton. |
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