L'affaire Klapahouk (retour au sommaire)





De la pratique infirmière

Ce n’est que “ contraint et forcé ” que le docteur Klapahouk accepte de réintégrer les deux surveillants déplacés. Sur ces mots les infirmiers du service C, réunis en Assemblée générale, se lèvent et quittent la salle. La tentative de conciliation entre le médecin-chef et le personnel a échoué, malgré la médiation de la D.D.A.S.S.

Le limogeage éventuel d’un médecin est une des prérogatives des instances de tutelle (D.D.A.S.S., ministère de la Santé). En aucun cas, il ne peut être le fait d’une coalition d’infirrniers ; la sacro-sainte hiérarchie de l’hôpital est trop intériorisée par les bureaucrates de la Santé pour qu’on accorde au personnel infirmier autre chose que le droit à des revendications quantitatives. Où va-t-on si les infirmiers se mettent à déranger, sur des bases qui leur sont propres, le jeu des pouvoirs médicaux et administratifs ? Le premier réflexe de la D.D.A.S.S. avant qu’elle ne se retourne contre Klapahouk est un réflexe de peur.

Pris entre leurs intérêts matériels dépendant des instances administratives (celles de l’Hôpital tout d’abord) et leurs intérêts professionnels (l’avenir de leur corporation dans la perspective de sectorisation), les infirmiers vont choisir de boycotter le docteur Klapahouk, à l’exception d’un groupe minoritaire autour du surveillant d’unité de soins, G. Daubié, promu par Klapahouk au rang de surveillant-chef en l’absence de ce dernier pour cause de maladie.

Les infirmiers, pendant trois semaines, jusqu’à la suspension de Klapahouk, continuent d’assurer leur service et ignorent à leur tour le médecin qui, rappelons-le, avait rompu de son propre chef tout rapport de travail avec le personnel.

L’institution, mise en crise, laisse apparaître, du côté du personnel soignant, trois prises de positions. Celle du personnel gréviste (déjà citée dans le dossier de presse), celle de Georges Daubié au nom des infirmiers pro-Klapahouk, et enfin celle de la C.G.T. Donnons tout d’abord la parole à la C.G.T., seul syndicat représentatif du personnel soignant.





Remous à l'hôpital psychiatrique.


Les petits chefs.


Le vent nouveau jette la panique.


La grève à l'hôpital psychiatrique.


Pouvoir et pratique psychanalytique de 1963 à 1972.


Lettre ouverte à Mr Poniatowski.


Le personnel de l'hôpital psychiatrique maintient son action et conteste les propos de son médecin-chef.


De septembre 1972 à octobre 1973.


Un inspecteur général de la Santé Publique enquête à Saint-Dizier


De la pratique infirmière.


Ce monde trop caché de la folie.


La sectorisation: La sectorisation psychiatrique évoquée au Conseil général.


Hôpital psychaitrique: le Docteur Klapahouk suspendu de ses fonctions.

Dossier de presse

Dans le Monde du 15-11-1973, Francis Cornu présente sous le titre “ Des infirmiers qui ne croient pas à la psychiatrie, une synthèse du conflit qui opposa le médecin-chef au personnel de son service. Nous ne reproduisons pas cet article et préférons restituer l’intégralité des articles de presse locaux qui introduisent mieux, dans leur succession insistante, au vécu du conflit marqué par ses inquiétudes et ses non-dits.


Reprendre la lecture d'André Breton.

Retour à l'Hôpital André Breton.

Retour en ville


Un différend sérieux oppose un médecin-chef de l'hôpital psychiatrique de Saint-Dizier au personnel de son service et à la direction de l'établissement.


Un médecin-chef de l'hôpital psychiatrique de Saint-Dizier viole le secret professionel


Le docteur Klapahouk, médecin-chef de l'hôpital psychiatrique départemental est suspendu de ses fonctions.


L'affaire de l'hôpital psychiatrique: le C.G.T. Précise sa position. Et quelques précisions.