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Un nouvel humanisme. Ce préfet élabore un texte où il est dit que naîtra de cet urbanisme un nouvel humanisme dont l'objectif prioritaire est la lutte contre l'égoïsme. Il y a un vrai désir de transformation de la société dans le confort dont dispose la population et les rapports qu'entretiennent les gens dans cette ville. On est parti de ce texte pour questionner Saint-Dizier qui, depuis que cette ville nouvelle a été construite, est en réalité coupée en deux par une nationale qui jouxte un canal, qui lui-même est à côté d'une voie ferrée : d'un côté de cet axe, il y a la vieille ville, de l'autre, la ville nouvelle. Notre travail commence là : on questionne la ville, cette fracture, et on essaie de comprendre ce qu'elle signifie, comment elle se construit dans la tête des habitants.
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« Une ville à faire rêver », une chronique de Michel Seonnet. |