Le père d'Aline.Le père de Martine. Le père de JosetteLe père de Geneviève.Le père de Stéphane.Le père de Gervais Le père de David.Le père de Clément.Le père de Cédric.Le père de Ahmed.Le père de Laurent.Le père de LaliaLe père de Coralie.Le père d'Angélique.Le père de VivianeLe père de Marie-Noëlle.Le père de Pascale. Le père de Maryline.Le père de Marie-Hélène.Le père de AnnickLe père de Lydia.Le père de Cheikh.Le père de Thierry.Le père de Ouhaïd.Le père de DanielLe père de Régis.Le père de Jean.Le père de Collins.Les deux pères de Leila.Le père de Durim.Le père de Badia.Le grand-père de Patcharin.Le père de Nadia.Le père de Kelian.Le père de Houaria.Le grand-père de FatimaLe père de Farida.Le père de Ouarda.Le père de Suheyla.
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A nos pères! Ah! Nos pères!



































Claude Lafarge.Ne prenez pas ça pour du malheur mais pour un succés. Retour en ville.


Les pères par le menu.

L'invention du père par les mots ( suite ).

Le père de Suheyla.

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Exposition A nos pères! Ah! Nos pères! À Saint-Dizier, octobre 2001


De janvier à juin 2001, dans le cadre du projet "A nos pères !", Michel Séonnet a conduit différents ateliers d'écriture dans la ville. A l'AHMI (Association Haut-Marnaise pour les Immigrés). Au GRETA. A la Mission locale pour l'emploi des jeunes. A la bibliothèque municipale Romain Rolland. A l'ASLO (Accueil des sans logis). A S.O.S. Femmes accueil. Dans le choix de ces lieux, aucune volonté d'impartialité, de sociologie, d'équilibre. Pas même un choix, d'ailleurs. La loi simple des rencontres, des souhaits, des disponibilités. Ce chemin dans la ville depuis maintenant quatre ans.


L’invention du père par les mots

1998 - Nous parlions de la naissance de la ville nouvelle, de la venue des pères, de comment les uns et les autres étaient arrivés là.

Et Karim :

- Je ne sais pas. Il m'a rien dit, mon père.

Aller le voir ? L'interroger ?

- Ça l'intéresse pas, mon père. Il parle pas de ça.


Comme un trou noir entre ces vies nées les unes des autres ?

Rupture d'une génération à l'autre ?


1999 - Nous parlions de ce mot - Amen - commun aux croyants dans le Dieu unique. Nous filmions les gestes de la prière. Et le jour de la projection des images, parmi ces hommes venus de la mosquée, il y eut celui qui vint, accompagné de sa fille, tout à sa fierté de nous la présenter, tout à sa fierté de se faire voir à elle comme celui que l'on est venu filmer.


Comme une attente entre ces vies nées les unes des autres ?

Trop de pudeur pour la dire ? Trop de fierté ?


2000 - Nous parlions de cet autre mot - l'écoute - qui s'était offert à nous par la présence d'André Breton à l'Hôpital de Saint-Dizier. Et nous interrogions ceux dont la pratique professionnelle était pratique de ce mot.

Au "Point écoute", Halima :

- Je vous connais, elle dit.

C'était elle, venue dans la fierté de son père.


Comme une passerelle possible entre ces vies nées les unes des autres ?


Nous avons franchi le pas. Et invité à parler, à écrire, dans l'écho de ce seul mot : Père.

Ce mot, simplement, et le point d'interrogation qui va avec comme on l'avait déjà fait, les années précédentes, avec ces autres mots - "ville", "Amen ", "André Breton".


Père ? ...(...)...