Breton en bandoulière


Nous avons commencé avec un texte issu d’un rapport commandé par le préfet Pisani


Dans le travail que nous avons effectué à Saint-Dizier et de façon plus générale, tout part d'un texte. Le premier est issu d’un rapport commandé par le préfet Pisani, le préfet de Saint-Dizier en 1952 qui annonce son projet de construire une ville nouvelle dans ce bassin industriel. A ce moment-là, il y a une concentration d'usines qui s'installe à Saint-Dizier : tous les ouvriers de vallées qui travaillaient dans les forges affluent à Saint-Dizier parce que les salaires y sont très intéressants. Les logements de Saint-Dizier sont des monuments d'insalubrité : on appelle ça des «voyottes», ce sont des tout petits boyaux avec des maisons de part et d'autre et au fond un champ dans lequel un trou est creusé par terre, faisant office de toilettes. Il n'y a pas d'égout, pas d'eau si ce n'est à la pompe : la situation sanitaire est plus que dégradée. L'idée de transformer le bâti à Saint-Dizier ne se discute même pas.



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