Sujet, verbe, complément.
En face de son lit, Jean-Paul a photographié tous ses amis de Bois l'Abbesse. Il en a fait un collage géant.
Emina « Je rêve de rester avec mon copain, me marier avec, davoir un deuxième enfant avec, la nuit, je pense comment on se marie, y a ma fille, toute ma famille, on passe devant le curé, il nous dit les mêmes choses quaux autres, Mais cest les sous, ça coûte cher un mariage, faut le payer le curé. Je suis en guerre contre le viol des enfants, cest dégueulasse quon viole des enfants de 5, 6 ans, on avait fait une pétition dans Saint-Dizier avec mes collègues, mais ça na pas marché. » C.A.T de l'I.M.E. |
Lettre à Georges Izambard, dite du voyant.
Charleville mai 1871.
Cher Monsieur !
Vous revoilà professeur. On se doit à la Société, m'avez-vous dit ; vous faites partie des corps enseignants : vous roulez dans la bonne ornière. - Moi aussi, je suis le principe : je me fais cyniquement entretenir ; je déterre d'anciens imbéciles de collège : tout ce que je puis inventer de bête, de sale, de mauvais, en action et en paroles, je le leur livre : on me paie en bocks et en filles. Stat mater dolorosa, dum pendet fillus, - Je me dois à la Société, c'est juste ; - et j'ai raison. - Vous aussi, vous avez raison, pour aujourd'hui. Au fond, vous ne voyez en votre principe que poésie subjective : votre obstination à regagner le râtelier universitaire - pardon ! - le prouve. Mais vous finirez toujours comme un satisfait qui n'a rien fait, n'ayant rien voulu faire. Sans compter que votre poésie subjective sera toujours horriblement fadasse. Un jour, j'espère, - bien d'autres espèrent la même chose, - je verrai dans votre principe la poésie objective, je la verrai plus sincèrement que vous ne le feriez ! - Je serai un travailleur : c'est l'idée qui me retient, quand les colères folles me poussent vers la bataille de Paris, - où tant de travailleurs meurent pourtant encore tandis que je vous écris ! Travailler maintenant, jamais, jamais ; je suis en grève.
Maintenant, je m'encrapule le plus possible. Pourquoi ? Je veux être poète, et je travaille à me rendre Voyant : vous ne comprendrez pas du tout, et je ne saurais presque vous expliquer. Il s'agit d'arriver à l'inconnu par le dérèglement de tous les sens. Ces souffrances sont énormes, mais il faut être fort, être né poète, et je me suis reconnu poète. Ce n'est pas du tout ma faute. C'est faux de dire : Je pense : on devrait dire on me pense. - Pardon du jeu de mots.
Je est un autre. Tant pis pour le bois qui se trouve violon, et Nargue aux inconscients, qui ergotent sur ce qu'ils ignorent tout-à-fait !
Arthur Rimbaud.
Le corset Mystère
Mes belles lectrices, A force d'en voir de toutes les couleurs Cartes splendides, à effets de lumière, Venise
Autrefois les meubles de ma chambre étaient fixés solidement aux murs et je me faisais attacher pour écrire: J'ai le pied marin.
Nous adhérons à une sorte de Touring-Club sentimental
UN CHATEAU A LA PLACE DE LA TETE c'est aussi le Bazar de la Charité Jeux très amusants pour tous âges: jeux poétiques, etc.
Je tiens Paris comme __ pour vous dévoiler l'avenir __ votre main ouverte
La taille bien prise.
Extrait de Mont de piété d'André Breton. |
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