sujet, verbe, etc...





Les manufactures.

Les animaux étrangers et les généreux industriels sont dans le même cercle / L'avene des baisers / Maladie des jeunes gens / Les papiers du mur des lits des cages et des cirques / Ateliers des saluts / Une danse vite une danse / La chimie délicate / Jetez les dés / Un homme à la mer / Un homme passe je veux le voir / Il court bleu plus bleu que mes doigts gelés tache des rails / Les chemins de fer les usines / le fer brûle / Le bois / Le tabac des prisons mère des rêves / Un bar rond-point galanterie maladive / Jeudi jeudi / Prenez votre main la tête des arbres / Calme des soleils / Corps composés sels / Camions apportez-nous les résultats / Les ombres nos amies / Un général commande à des mains / Les belles montres.

Extrait des Champs magnétiques. Anré Breton Philippe Souppault.

L’interprétation des rêves.



Il faut que le médecin puisse toujours conclure de l'effet conscient au processus psychique inconscient. Il apprendra par là que 1'effet conscient n'est qu'un résultat éloigné du processus inconscient, que ce dernier n’a pu, comme tel, devenir conscient ; il verra aussi qu'il a pu longtemps exister et agir sans se trahir à la conscience.


Pour bien comprendre la vie psychique, il est indispensable de cesser de surestimer la conscience. Il faut, comme l'a dit Lipps, voir dans l'inconscient le fond de toute vie psychique. L'inconscient est pareil à un grand cercle qui enfermerait le conscient comme un cercle plus petit. Il ne peut y avoir de fait conscient sans stade antérieur inconscient, tandis que l'inconscient peut se passer de stade conscient et avoir cependant une valeur psychique. L'inconscient est le psychique lui-même et son essentielle réalité. Sa nature intime nous est aussi inconnue que la réalité du monde extérieur, et la conscience nous renseigne sur la manière aussi incomplète que nos organes des sens sur le monde extérieur.


La notion d'inconscient, en supprimant l'ancienne opposition de la vie consciente et de la vie du rêve, supprime du même coup une série de problèmes qui avaient préoccupé les anciens auteurs. On n’attribue plus au rêve, mais à la pensée inconsciente de veille, les activités dont le résultat étonnant apparaît pendant le rêve. Quand le rêve semble s'amuser, selon l'expression de Scherner, à représenter le corps de façon symbolique, nous savons que c'est là le résultat de fantasmes inconscients, qui correspondent probablement à des impulsions sexuelles et qui ne s'expriment pas seulement dans le rêve, mais encore dans des phobies hystériques et dans d'autres symptômes. Quand le rêve poursuit et achève les travaux de la veille et découvre des idées de quelque valeur, nous n'avons qu’à retirer le déguisement dû au rêve, qui est le résultat du travail du rêve et la marque de l’assistance de forces obscures venues du fond de l'âme (cf. le diable dans le rêve de la sonate de Tartini). Le travail intellectuel lui-même est l'oeuvre des forces psychiques qui en accomplissent un semblable pendant le jour. Même dans les créations intellectuelles et artistiques, il semble que nous soyons portés à trop surestimer le caractère conscient. Les renseignements que nous ont laissés sur ce point des hommes. d'une aussi grande fécondité intellectuelle que Goethe et Hemholtz montrent bien plutôt que ce qu'il y eut d'essentiel et de nouveau dans leur œuvre leur vint par une sorte d'inspiration subite et presque complètement achevée. Il n'est pas étonnant que dans d'autres cas, alors que toutes les forces intellectuelles sont nécessaires pour résoudre une question l'activité consciente collabore. Mais elle abuse beaucoup de son privilège en dissimulant toute autre activité partout où elle entre en jeu.


Sigmund Freud.





Breton et l'inconscient.






Evelyne:

« Je rêve de ma famille, que je vais y retourner, j’y arrive pas, j’ai retrouvé ma maman, j’étais dans le Gers, je suis venu là, je rêve, mais elle me prend pas. Je rêve aussi de Cécilia Aubry, le gosse qui jouait dans Belle et Sébastien, je lui ai écrit, on se comprend… On se connaît par courrier. Je rêve pour maigrir, je me trouve mince et je me réveille, je suis toujours pareille. Je rouspète, je crie après les autres, c’est toujours moi qui fait tout, faut un peu partager à trois, c’est toujours les mêmes qui font leur service. »

C.A.T de l'I.M.E.




















Rêves de gare.Une ville à faire rêver, une chronique de Michel Seonnet. Retour en ville. Poursuivre la lecture d'André Breton.

Poursuivre la lecture d'André Breton.

Retour à l'Hôpital André Breton.

Retour en ville.