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Baraba

“ Je rêve d'être fan, d'être star, être chanteur, chanter du rap sur les alcoolos, les accidents, les trucs comme ça. Une fois j'ai fait un rêve, j'étais en Belgique, j'achetais une super voiture, j'allais dans le Vert-Bois, je faisais monter les copains, on allait dans un super restau, les restaurants du cœur, après on allait danser, à la MJC, la danse Hip-hop. Je suis en guerre contre la France, car la France, ils ont rien fait pour mon pays, l'Algérie, y a eu la guerre et tout, et la France ils ont rien fait pour l'Algérie, et après on s'est battu contre la France, les algériens pour qu'ils rentrent en France, et puis c'est tout. ”

C.A.T. de l'I.M.E.






Sujet, verbe, complément.



Affiche 7 : SOUSCRIRE

Les élèves sont vite sollicités pour le soutien financier de la guerre. En 1914, avant le premier emprunt de guerre, des établissements leurs demandent de cotiser deux sous par semaine.

Des quêtes sont aussi organisées dans les classes. Lors de la journée de Paris, le 14 juillet 1915, ce sont les enfants eux-mêmes qui font les collectes. En 1916, à l'initiative de Paul Painlevé, ministre de l'Instruction publique puis ministre de la guerre (de mars à novembre 1917), il est établi un diplôme d'honneur visant à récompenser individuellement l'élève souscripteur “ afin que fût mieux armé encore, pour la victoire décisive, le bras de ses aînés. ” Painlevé considère que les maîtres d'école ont un rôle privilégié à jouer pour la réussite de la politique de l'Emprunt : “ C'est à nos instituteurs et à nos institutrices, c'est aux maîtres et aux maîtresses de notre enseignement à tous les degrés, c'est à leur autorité morale, à leur propagande, toujours si persuasive et si efficace, qu'il appartient de faire comprendre aux retardataires leur devoir. ” Quiconque, pouvant souscrire à l'emprunt, ne souscrit pas, déserte : il abandonne ses frères aux combats. “ En faisant pénétrer ces vérités dans l'esprit et dans le cœur de la jeunesse, les maîtres de notre enseignement n'accomplissent pas seulement une œuvre d'éducation ; leur influence déborde singulièrement les murs de leurs classes. ” (Circulaire du 23 octobre 1916 relative à l'emprunt national). Des dictées, des problèmes, la distribution de fiches de conjugaison du verbe souscrire, relayés ensuite par l'affiche et l'image accompagnent les premières semaines d'émission du titre.

Dans le Cahier journalier, Denise Lehou écrit la dictée du 26 octobre 1916 intitulée “ les bleuets et les jaunets ” : “ Ce ne sont pas seulement les soldats des premiers jours qui ont montré l'enthousiasme. Hélas ! Combien parmi eux sont tombés ! Mais en voici d'autres qui viennent les remplacer. Ce sont les enfants des blondins : on leur a donné le joli nom de “Bleuets”. Ils disent à la France “ Mère, voici mes bras et notre sang ; ils sont à toi ; prends-les. ” Et la France presse ses “Bleuets” sur son coeur et les embrasse sur les deux joues en planant de fierté et d'attendrissement. Une armée de Bleuets c'est beau ; mais pour la ravitailler, et pour la soutenir quand elle marche au feu, il faut une armée de “Jaunets” de Louis d'or. Vivent les Bleuets, vivent les Jeunets ! Familles françaises donnez les uns et les autres à la France. ”

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POUR LAFCADIO

L'avenue en même temps le Gulf Stream

MAM VIVier

Ma maîtresse

prend en bonne part

son diminutif Les amis

sont à l'aise

On s'entend

Greffier

parlez MA langue Maternelle

Quel ennui l'heure du cher corps

corps accort

Jamais je ne gagnerai tant de guerres

Des combattants

qu'importe mes vers le lent train

l'entrain

Mieux vaut laisser dire

qu'André Breton

receveur de Contributions Indirectes

s'adonne au collage

en attendant la retraite

André Breton in Clair de terre


Un monument aux victoires inutiles.Quize projets pour un monument à l'avenir. Retour en villeRetour à l'hôpital André Breton.

















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