Basaglia et le retour à la communauté


Il faudra longtemps pour que la situation se débloque et c'est un événement factuel qui le permettra. C'est d'Italie que ça viendra : la situation des hôpitaux psychiatriques est tellement dégradée qu'ils sont obligés de prendre un décret de fermeture. C'est un décret, ce qui n'a rien à voir avec l'avancée et le talent des psychiatres Italiens : il faut fermer et trouver des solutions viables. Sous l'impulsion de Basaglia, ils trouvent des solutions admirables posant la question centrale du retour du fou dans la communauté, ce qui reste l'enjeu majeur de la question psychiatrique. A Saint-Dizier, c'est ça qui va servir de support théorique à l'ouverture de l'hôpital. Mais ce trajet est un vrai parcours du combattant. Il faut se représenter la situation : l'administration est plénipotentiaire, chaque bâtiment accueille 400 patients pour 200 infirmiers, avec un médecin psychiatre et deux internes qui ne peuvent faire que du conseil médical. Pour parvenir à faire évoluer une structure aussi imposante et huilée que celle-là, il va y avoir des psychiatres-hussards qui réussiront peu à peu, vague par vague, à faire bouger les comportements : séparer les femmes des enfants, instituer la mixité du personnel, puis la mixité des patients... Et pointer des questions centrales : la question du travail (certains malades travaillent tous les jours de l'année, sans rémunération), le fait que les patients sont là pour être soignés, pas pour travailler, la question des soins...





Le nationalisme au lycée.


Le buvard de cendre.

A Robert Desnos.

Les oiseaux s'ennuieront

si j'avais oublié quelque chose

Sonnez la cloche de ces sorties d'école dans la mer Ce que nous appellerons la bourrache pensive

On commence par donner la solution du coucours a savoir combien de larmes peuvent tenir dans une main de femme

1°, aussi petite que poissible 2° dans une main moyenne

Tandis que je froisse ce journal étoilé Et que le chairs éternelles entrées une fois pour toutes en possession du sommet des montagnes J'habite sauvagement une petite maison du Vaucluse

Coeur lettre de cachet.

In Clair de terre, André Breton.

Trois fois amen.Poursuivre la lecture d'André BretonRetour en ville.Claude Lafarge


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Retour à l'Hôpital André Breton.

Retour en ville.

Yolaine

« Cette nuit j'ai rêvé qu’il y avait des messieurs à coté de moi qui voulaient m'emmener avec eux, y'en avait un avec plus de cheveux du tout, un avec pas beaucoup de cheveux, ils avaient des yeux noirs et me disaient est-ce que tu veux des bonbons et moi j'ai répondu non, moi j'étais dans mon lit et après ils m'ont emmené dans une maison où c'était tout noir et y avait un siège où ils m'avaient assis dedans, et ils me posaient des questions, est ce que tu as une maman, après ils ont éteint, j'ai rallumé, ils ont ré-éteint, ils m'ont fait une piqûre et après je me suis réveillé. Je suis en lutte pour faire du foot, tous les jours j'essaye, j'aimerais bien savoir plus tard, pouvoir y jouer, je peux pas le faire parce que j'ai un corset. Le foot, c'est bien, si tous les matins au lieu d'aller à l'école, tu vas t'inscrire au foot et que tu essaies d'apprendre à jouer, c'est mieux que l'école, j'avais 10 ballons, ils sont tous partis dans les rosiers, à noël, je vais en avoir je vais demander à mon père. »

Teddy

« Une fois je rêve d'une maison avec des enfants, des animaux, des chevals, un pré pour s'occuper des animaux.

Une fois j'ai rêvé, un cauchemar, des monstres, une personne avec des grands cheveux, un grand nez, qui criait, je vais te tuer, et moi je me cachais. Quand je cours, je suis fatigué, je m'arrête direct, j'arrive plus à respirer, j'essaie de tenir, je fais du judo, la dernière fois j'ai perdu deux combats à cause de ça, j'essaye de me rattraper. »

C.A.T de l'I.M.E.