Daniel: «Je dors la nuit, je suis crevé, fatigué.»
Jean-Paul fait le portrait de tous les éducateurs de Bois l'Abbesse. Il a inséré des autoportraits le représentant à tous les âges de sa vie.
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Sujet, verbe, etc...
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Faire la planche comme monsieur Teste.
Tout cela nous propulse sur Saint-Dizier en nous donnant un certain nombre de thèmes de travail : la révolte contre l'esprit de l'époque, contre le consensus guerrier, le pacte avec l'écriture, la filiation Rimbaldienne, la rencontre avec Valéry (dont Walter Benjamin dira à propos de Monsieur Teste que c'est le texte opérant la disparition du sujet). Ce que met en scène Sujet de Breton, c'est l'idée que les soldats ne sont pas concernés par la guerre. Ils y sont convoqués par la presse, par les décisions politiques mais cela ne les concerne pas: c'est un leurre même s'il s'achève dans les tranchées, dans la boue, dans la mort.
Pour survivre, Breton fait la planche comme monsieur Teste. Monsieur Teste qui fait la planche en sendormant : tous les soldats, cloîtrés par centaines dans des forts enterrés insalubres attendant que les Allemands cessent de bombarder pour faire une sortie, ce sont tous des Monsieur Teste en train de faire la planche. La rencontre avec Vaché, c'est Breton/Monsieur Teste qui rencontre ce monsieur qui parvient à tout mettre à distance. Dautre part pour Breton, il y a Apollinaire qui incarne la libération de l'écriture et dans l'expérience de la guerre, ne connaît qu'une seule voie : la poésie. A l'époque, Valéry n'écrit plus et Apollinaire est le seul magicien du verbe, le lyrisme par excellence. Ainsi, entre Breton, Apollinaire, Valéry, Freud et Rimbaud, se met en place une posture très précise et décisive pour Breton qui le lance vers et dans le surréalisme. Et il est une légende qui a bon train selon laquelle le surréalisme naît de Dada, comme un mouvement de petits-bourgeois désoeuvrés qui regarderaient terrifiés les soubresaults de la guerre. Or, c'est bien autre chose. Breton a vu le désastre de près : par la suite, il sera envoyé comme brancardier sur le front et il sera confronté à la mort, à ces corps qu'on transporte, à la médecine de guerre, à toute cette boucherie. C'était d'une bestialité inouïe : Saint-Dizier était au commencement de la Voie Sacrée et servait de noeud ferroviaire : les soldats y arrivaient en train et les blessés en revenaient.
Pièce fausse à Benjamin Péret
Du vase en cristal de bohème Du vase en cris Du vase en cris Du vase en En cristal Bohême Bohême Bohême Hême hême oui bohême Du vase en cristal de Bo Bo Du vase en cristal de bohême Aux bulles qu'enfant tu soufflais Tu soufflais Tu soufflais Flais Flais Tu soufflais Qu'enfant tu soufflais Du vase en cristal de bohême Aux bulles qu'enfant tu soufflais Tu soufflais Tu soufflais oui qu'enfant tu soufflais C'est là c'est là tout le poème Aube éphé Aube éphé Aube éphémère de reflets Aube éphé Aube éphé Aube éphémère de reflets
André Breton (1896 - 1966) recueil : clair de terre
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Patrick « Je rêve de fantômes qui me font peur, qui s'envolent, qui m'attrapent le cou, qui me crèvent les yeux, qui me coupent la tête, qui me tirent les oreilles, qui m'attrapent le bras, qui me prennent les pieds, qui me tirent les cheveux, qui me touchent le cur, qui rentrent dans la chambre, qui me mettent de l'eau, et c'est tout. » C.A.T de l'I.M.E.
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